À PROPOS
À PROPOS
Enchanté !
Enchanté, moi c’est Yann. Je suis la personne qui se cache derrière Bédame.
J’ai 23 ans et je suis originaire de Vendée. C’est de ce territoire de l’ouest de la France que provient l’expression « Bédame ».
Nommer le projet ainsi sonnait comme une évidence à sa création, puisque signifiant à la fois « surprise » et « évidemment » en patois local.
Il me paraissait important d’identifier ce projet à un nom qui faisait référence à mes racines, d’autant plus qu’il s’agit d’un voyage étroitement lié à mon parcours personnel.
Effectivement, si j’ai souhaité aborder la thématique des douleurs chroniques, c’est parce qu’elle m’est familière.
C’est dans une pratique non-adaptée du volley-ball pendant plus d’une dizaine d’années, que mon corps a fini par jeter l’éponge.
A force de compenser de mauvaises positions constamment répétées, une fracture de fatigue s’est localisée au niveau des dernières vertèbres.
De fortes douleurs lombaires et sciatiques sont apparues. C’est ce qui est appelé, le spondylolisthésis par lyse isthmique (vilain nom celui-ci :p).
Les mouvements du quotidien sont devenus plus compliqués à assurer, notamment se pencher, sauter ou encore rester debout.
Aïe, aïe et aïe !
La vie, c’est nul.
Rester en position assise n’est pourtant pas non plus la bonne solution puisque la compression du nerf sciatique est alors accentuée.
Depuis, ces contraintes physiques impactent mon quotidien. Néanmoins, ce sont bien les répercussions sur ma santé mentale qui sont les plus complexes à appréhender.
À 18 ans, une perte de confiance en soi est apparue, détruisant mes envies, mes projets et plus globalement ma vie.
Dans le cas des douleurs chroniques, ces dernières sont constamment nourries par le stress, l’anxiété et la tristesse, ce qui crée alors un cercle vicieux. (voir « accueil » ).
Invisibles, elles compliquent davantage la vie en société et une potentielle adaptation à un nouveau quotidien.
Convaincu qu’il était possible de soulager mes douleurs par « l’aventure », j’ai alors fait le choix de réaliser mes études en montagne, étroitement liées avec les sports de pleine nature.
J’ai ainsi découvert les bienfaits de ces activités sur mon corps et en particulier sur mon esprit.
Étant donné qu’il est difficile pour moi d’être assis ou même de rester debout, la réponse à mes douleurs ne pouvait qu’être le mouvement.
L’aventure en pleine nature est devenue une de mes thérapies, avec comme objectif, tendre vers une meilleure qualité de vie.
Elle m’a ouverte à tous ses bienfaits, la nécessité de s’émerveiller, la richesse du temps, les rencontres, les éléments naturels, l’essentiel tout simplement.
Bédame oui* !
*traduction de l’autochtone vendéen : « Mais bien sûr ! »
Merci à Louis Québaud pour les illustrations.
Enchanté !
Enchanté, moi c’est Yann. Je suis la personne qui se cache derrière Bédame.
J’ai 23 ans et je suis originaire de Vendée. C’est de ce territoire de l’ouest de la France que provient l’expression « Bédame ».
Nommer le projet ainsi sonnait comme une évidence à sa création, puisque signifiant à la fois « surprise » et « évidemment » en patois local.
Il me paraissait important d’identifier ce projet à un nom qui faisait référence à mes racines, d’autant plus qu’il s’agit d’un voyage étroitement lié à mon parcours personnel.
Aïe, aïe et aïe !
Effectivement, si j’ai souhaité aborder la thématique des douleurs chroniques, c’est parce qu’elle m’est familière.
C’est dans une pratique non-adaptée du volley-ball pendant plus d’une dizaine d’années, que mon corps a fini par jeter l’éponge.
A force de compenser de mauvaises positions constamment répétées, une fracture de fatigue s’est localisée au niveau des dernières vertèbres.
De fortes douleurs lombaires et sciatiques sont apparues. C’est ce qui est appelé, le spondylolisthésis par lyse isthmique (vilain nom celui-ci :p).
Les mouvements du quotidien sont devenus plus compliqués à assurer, notamment se pencher, sauter ou encore rester debout.
La vie, c’est nul.
Rester en position assise n’est pourtant pas non plus la bonne solution puisque la compression du nerf sciatique est alors accentuée.
Depuis, ces contraintes physiques impactent mon quotidien. Néanmoins, ce sont bien les répercussions sur ma santé mentale qui sont les plus complexes à appréhender.
À 18 ans, une perte de confiance en soi est apparue, détruisant mes envies, mes projets et plus globalement ma vie.
Dans le cas des douleurs chroniques, ces dernières sont constamment nourries par le stress, l’anxiété et la tristesse, ce qui crée alors un cercle vicieux. (voir « accueil« ).
Invisibles, elles compliquent davantage la vie en société et une potentielle adaptation à un nouveau quotidien.
Bédame oui* !
*traduction de l’autochtone vendéen : « Mais bien sûr ! »
Convaincu qu’il était possible de soulager mes douleurs par « l’aventure », j’ai alors fait le choix de réaliser mes études en montagne, étroitement liées avec les sports de pleine nature.
J’ai ainsi découvert les bienfaits de ces activités sur mon corps et en particulier sur mon esprit.
Étant donné qu’il est difficile pour moi d’être assis ou même de rester debout, la réponse à mes douleurs ne pouvait qu’être le mouvement.
L’aventure en pleine nature est devenue une de mes thérapies, avec comme objectif, tendre vers une meilleure qualité de vie.
Elle m’a ouverte à tous ses bienfaits, la nécessité de s’émerveiller, la richesse du temps, les rencontres, les éléments naturels, l’essentiel tout simplement.
Merci à Louis Québaud pour les illustrations.
Mes motivations dans ce projet :